Selon le DAFMag, le marché des transactions de PME affiche une croissance de 1% en volume et de 10% en valeur, plaçant la France 1re sur le marché européen.

Le nombre de transactions a augmenté en France en 2017. C’est en fait le CNCFA (Syndicat des professionnels des fusions et acquisitions) et le bureau de recherche et d’analyse financière Epsilon Research qui révèlent cette conclusion d’une étude conjointe.

Le 8e Baromètre de la transmission de PME en France place le pays leader européen en nombre d’opérations, devant l’Allemagne.

Transactions de PME : une spécificité française

L’étude indique que le marché des transactions de PME en France est particulier. Les transmissions familiales y sont particulièrement rares. Elles représentent 25% seulement des transactions, soit deux fois moins que dans les autres pays de la zone Euro. Les dirigeants français favorisent principalement la transmission par cession.

Qui sont les acquéreurs ?

Selon le baromètre, le marché français des transactions de PME est dominé par 3 profils d’acheteurs :

- Les acquéreurs financiers car le capital-transmission représente plus de la moitié des transactions de PME en terme de volume de LBO.

- Les acquéreurs côtés, qui profitent de leur niveau de trésorerie disponible pour développer leur croissance externe.

- Les acquéreurs étrangers et parmi ceux-ci, les sociétés européennes hors zone euro qui sont les premiers acheteurs de PME françaises.

Le texte souligne aussi le retard des sociétés françaises privées non cotées, qui semblent ne pas privilégier l’acquisition de PME pour soutenir leur stratégie de croissance. Il est à noter aussi que le prix de vente des PME françaises est à la hausse. Depuis janvier 2013, l’Indice Argos Mid-Market a progressé de 50%.

Des défis à relever

Malgré cette nouvelle réjouissante, le rapport met en garde les dirigeants d’entreprises françaises. Un nombre important PME ne serait pas transmissible à cause de la mauvaise préparation des cédants. Or, il est essentiel d’assurer la croissance future et de moderniser sa société si on souhaite la vendre. Surtout dans le contexte actuel de prix de vente favorables aux cédants. Ceux-ci peuvent argumenter, pour la cession de leur PME :

- des taux d’intérêt faibles,

- un déséquilibre entre l’offre et la demande,

- un environnement favorable à la transaction.

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