Témoignages

Ancien cadre supérieur dans l'audit et le consulting, Sana Ronda, 42 ans, a repris avec son mari la société Unilangues depuis avril 2007 afin de développer le réseau de Linguaphone France.

Sana Ronda : Il y a 3 ans, après quinze années de carrière dans l’audit et le consulting (dont 7 ans chez Bain & Cy), j’ai souhaité créer ma propre entreprise. Au hasard de la vie, j’ai eu l’opportunité d’acquérir la master licence de Linguaphone France, un des leaders mondiaux de la formation linguistique.

J’anime l’essentiel de l’activité de l’entreprise ; et mon mari, expert comptable et commissaire aux comptes de profession, consacre une partie de son temps à m’aider dans mon projet. A 56 ans, il a passé 31 ans au sein d’Ernst & Young en tant qu’associé.

Linguaphone a l’ambition de devenir un des acteurs majeurs de la formation linguistique en France, le développement se faisant sous deux modes :
- Une exploitation directe en Ile de France,
- Une création d’un réseau de « licenciés » en régions.
Ce développement se fera à la fois par croissance organique, et par croissance externe en fonction des opportunités.

Dans cette logique de croissance, nous avons acquis la société Unilangues, implantée à La Défense. Cette opération nous permet de renforcer notre présence en Ile de France, en particulier dans l’ouest parisien auprès des grandes entreprises installées dans les Hauts-de-Seine.

Nous cherchions et cherchons toujours principalement à acquérir, en Ile de France ou dans les grandes villes françaises, des entreprises de formation linguistiques qui ont un CA d’au moins 500 K€ et dont les clients sont des entreprises souhaitant développer les compétences linguistiques de leur collaborateurs.
Toutes les formes d’acquisition d'entreprise, partielles ou totales, peuvent être étudiées.

Nous recherchons également des entreprises qui souhaitent s’affilier, tout en restant autonome, à un réseau national et international dans le but de bénéficier :
- D’une méthodologie d’apprentissage des langues éprouvée et performante, avec des outils professionnels complets et adaptés aux professionnels,
- D’une marque reconnue sur le plan international,
- De méthodes marketing efficaces, d’outils de gestion performants,
- Et d’une dynamique de groupe, axée sur l’échange et le partage d’expérience.

4 mois ont suffit pour reprendre.
A l’origine, nous avons répondu à une annonce de cession le 12 décembre 2006 à partir de la Newsletter d’opportunités Fusacq et le 13 avril 2007, nous sommes devenus propriétaire des titres de l’entreprise.

Située au cœur de La Défense, dans l’immeuble de la Grande Arche, Unilangues est une entreprise de formation linguistique réputée, offrant les mêmes types de service aux entreprises que Linguaphone.
Elle compte 10 salariés permanents et un corps professoral de 50 personnes.
Créée, en 1979, la société a été reprise en 1997 par un petit groupe familial.

Ses principaux atouts sont les suivants :
- son ancienneté dans la profession et une réputation de sérieux,
- sa dynamique commerciale et sa très forte croissance,
- son implantation au cœur du centre d’affaires de La Défense,
- sa clientèle, composée en grande partie de grandes entreprises installées à La Défense,
- sa situation financière saine et sa bonne rentabilité.

Non, car mon mari, de par son métier d’origine, a une large expérience de ce processus de transmission.

Dès le début et c’est le vendeur qui a fait part de ses conditions.

Le financement a été mis en place par le « Chargé en Transmission d’Entreprise » opérant dans notre banque. Nous sommes en relation avec lui depuis plus de 15 ans, et il nous a fortement soutenu, en particulier auprès d’OSEO, qui nous a donné sa garantie.

Nous n’avons pas éprouvé de difficultés particulières pour l’instant. L’entreprise est saine, et a été très bien gérée.
Le plus délicat est de bien comprendre tous les process et de se faire connaître et accepter des clients.

Pour les cédants : Trouvez un repreneur persuadé qu’il a les qualités requises pour reprendre la société, et ne pas seulement se limiter à des critères financiers.

Pour le repreneur : Faire un audit d’acquisition sérieux et valider la situation financière ainsi que les prévisions budgétaires.