Témoignages

Alexandre BOYER : Vaulkan est une société de service spécialisée en délégation de cadres commerciaux (Force de vente supplétive haut de gamme sur le marché informatique et télécom). J’en suis le fondateur.

Après 4 ans de développement, j’ai souhaité me consacrer à un nouveau projet dans le domaine du télémarketing, situé en amont du métier de Vaulkan.

J’ai fait appel à un commissaire aux comptes, un expert comptable ainsi qu’à un avocat.

Un chef d’entreprise ayant un projet connexe nécessitant une force commerciale. Je souhaitais vraiment que Vaulkan ne devienne pas un département secondaire d’un groupe mais que l’acquéreur la développe à sa juste valeur. Ainsi, je ne voulais pas d’une cession financière mais industrielle.

Via une annonce déposée sur Fusacq.

J’ai reçu une quinzaine de candidatures et sélectionné 3 dossiers sur la base de mon projet pour Vaulkan et du montant d’investissement proposé. Je souhaitais que l’âme de Vaulkan demeure et que la société ne devienne pas une offre supplémentaire d’un groupe, aussi, j’ai choisi l’acquéreur qui m’a paru vouloir le mieux développer son portefeuille clients.

Les salariés ont été mis au courant au dernier moment, à l’occasion d’un grand dîner auquel était invité l’acquéreur. Ce contexte a rapidement permis d’établir une bonne ambiance et de poser de bonnes bases.

Bien et notamment la présentation du projet Vaulkan post-cession.

Elles se sont déroulées sur une période de 6 mois.

Dès le début, au sein d’un document que j’ai intitulé « Candidat Repreneur ». J’ai réalisé un dossier sur 5 grands axes : l’historique de la société, son portefeuille clients, ses contrats en cours, ses finances (CA, rentabilité…) et une planche dédiée à la valorisation de l’entreprise. Nous avons pratiqué 3 méthodes de valorisation sans pour autant indiquer le montant exact. La valorisation finale s’est calculée sur un mixte d’un pourcentage de CA et d’une méthode de rentabilité (5 fois le RN + la trésorerie), ce qui semblait le plus cohérent.

La sélection du bon acquéreur car les grosses sociétés regardent essentiellement les finances et les plus petites structures considèrent surtout la valeur humaine. Or, je souhaitais que le repreneur final tienne compte de ces deux paramètres dans l’analyse de l’entreprise et de son potentiel.

6 mois.

Pour le cédant : attention à l’aspect chronophage d’une cession. J’ai effectivement reçu 15 demandes avec des niveaux très différents. Un projet de cession peut très vite devenir un mi-temps voire un temps complet pour traiter tous les aspects. Cela peut même mettre en péril les plus petites structures.

Après avoir accompagné pendant 6 mois l’acquéreur, j’ai investi dans deux nouvelles startups. Je suis devenu Business Angel notamment dans des projets innovants des secteurs du Greentech et de l’Offshoring.