Témoignages

Paul COURQUIN : Las de la vie professionnelle qu’imposent les grands groupes pour lesquels j’ai travaillé, je souhaitais me mettre à mon propre compte en reprenant une entreprise. Mes différentes expériences professionnelles m’ont amené à me spécialiser dans les fonctions du management (commerce/production/direction centres de profit/conseil) au sein des secteurs de l’industrie et de la logistique.

Je recherchais une PME opérant sur un secteur d’activité que j’appréhende, localisée dans une région agréable à vivre avec un effectif relativement réduit. En effet, pour moi, l’idéal était de reprendre une entreprise sans salarié.

Ma démarche a duré deux années mais aurait pu s’écourter à 9 mois si je n’avais pas subi quelques contraintes d’ordre personnel.

Je suis entré en contact avec le cédant sur Fusacq.

Il s’agit d’une entreprise de location de voiliers habitables, de vente et de maintenance de bateaux. Mon activité quotidienne au sein de la société consiste en la gestion administrative, la commercialisation des offres, le suivi des bateaux et de la sous-traitance de leur entretien.

La taille de l’entreprise, elle n’avait aucun salarié, et son secteur d’activité.

Le contact avec le cédant est très bien passé dès le premier entretien d’autant que nous partageons des principes communs en termes de gestion et de conduite d’une entreprise.

Nous avons évoqué la question du prix de cession dès le premier entretien. L’essentiel à cette étape-ci est de bien savoir lire les bilans afin de pouvoir rapidement déterminer si le prix de vente est raisonnable ou non. Il faut donc à mon sens posséder de solides connaissances en analyse bilancielle et financière ou alors mandater un spécialiste.

C’est la banque du cédant qui a mis en place le financement. Lorsqu’une société est viable et qu’il y a un repreneur crédible, la banque suit afin de conserver son client.

La phase juridique car celle-ci est jonchée de formalités lourdes et subtiles qui, si elles ne sont pas remplies et maîtrisées, peuvent causer des incidences fiscales. C’est pourquoi il est nécessaire de faire appel à un avocat d’affaires.

Aux repreneurs : Il est primordial de faire un diagnostic très approfondi de l’entreprise entre la phase de la rédaction de la lettre d’intention et celle de la signature du protocole d’accord et de bien se « border » au niveau de l’inventaire.
Sur un plan fiscal, ce qui apparaît dans les immobilisations au bilan a une valeur supérieure à 500 € et tout ce qui est en dessous de cette valeur n’est pas consigné, or certains de ces éléments non-enregistrés sont parfois essentiels dans l’activité d’une entreprise.

J’ai deux schémas en tête. Soit j’envisage une opération de croissance externe et revends ma société par la suite soit je laisse l’activité suivre son cours tel quel.