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Témoignages

Jacques Lebrun, intermediaire FUSACQ

Jacques LEBRUN, Intermédiaire,
Emergeances/ FAC2C, Nord-Pas-de-Calais


Jacques LEBRUN, expert en fusions-acquisitions, a accompagné la cession d’une société spécialisée dans les travaux spéciaux.

"La vente s’est faite sur une valeur très proche de l’estimation initiale."


Concernant le cédant

FUSACQ : Comment avez-vous rencontré le cédant ?

Jacques LEBRUN : Je l’ai rencontré par l’intermédiaire d’une personne intervenant comme conseil dans les PME.



Pouvez-vous nous présenter sa société ?

Il s’agit d’une société opérant dans le milieu du forage et ayant évoluée vers les travaux spéciaux, notamment les forages sous l’eau pour la construction de ponts sur les rivières et les fleuves …



Pour quelles raisons le cédant voulait-il la transmettre ?

Il comptait partir en retraite.



Quelles motivations avait-il pour se faire accompagner ?

Il n’avait aucun candidat repreneur dans son entourage et ne possédait pas de connaissance sur les modalités de transmission et de valorisation d’entreprise.



Pourquoi a-t-il choisi de travailler avec vous spécifiquement ?

A mon sens, car le courant est tout de suite bien passé. Par ailleurs, le fait que le cabinet soit localisé à proximité de l’entreprise et que nous ayons des connaissances communes a mis le client en confiance, un facteur nécessaire dans ce type d’intervention.



Quelle a été la réaction du cédant après votre proposition de valorisation ?

Elle était conforme à ce qu’il attendait et n’espérait pas une valorisation élevée compte tenu de la spécificité de la profession.


Comment l’entreprise a été valorisée in fine ?

La vente s’est faite sur une valeur très proche de l’estimation initiale.



Concernant le repreneur :

Quelles étaient les caractéristiques, compétences, qualités, motivations, apports financiers,… requis pour être un candidat potentiel ?

Il fallait une personne mature, proche ou mobile géographiquement et ayant un apport financier important du fait de la spécificité de la cible (50 % si possible).



Quels types de repreneurs se sont positionnés ?

Des repreneurs personnes physiques de la profession se sont positionnés (nous avions d’emblée écarté les acteurs professionnels du secteur géographique) ainsi que des anciens dirigeants.



Comment avez-vous trouvé le repreneur définitif ?

Il a commandé une mise en relation à partir de l’annonce que j’avais déposée sur Fusacq.



Vous étiez le conseil du cédant. Avez-vous néanmoins dû guider le ou les repreneurs dans leurs démarches personnelles ?

Pas dans le cas présent car le repreneur avait ses propres conseils.



Concernant l'opération :

Quelles ont été les étapes clés de cette transmission ?

- La négociation du prix de cession qui a été relativement simple.
- L’obtention du financement bancaire qui s’est complexifiée du fait que le repreneur voulait faire faire le montage financier par deux banques alors que le banquier de la société souhaitait l’exclusivité.
- Des modifications dans la cession initiale qui devait se faire sous forme de vente des parts et qui s’est transformée en vente de fonds de commerce.
- Les formalités bouclées en 3 semaines grâce à l’efficacité de l’avocat.



Combien de temps a finalement duré l’opération, de la rencontre avec le cédant à la signature finale du protocole de vente ?

L’opération a duré 5 mois au total.



Pouvez-vous nous expliquer la structuration financière de l’opération ?

Il y a eu un rachat de fonds de commerce plutôt que des parts en raison des valeurs importantes des matériels figurant à l’actif. C’est donc une société nouvelle qui a repris les éléments d’actif (matériels, personnel, clientèle, stocks). De ce fait, il n’y avait pas de garantie d’actif /passif à donner.



Quelle a été votre principale valeur ajoutée sur cette opération ?

La rapidité à trouver le bon repreneur au bon moment.



Y’a-t-il enfin une anecdote qui pourrait intéresser nos lecteurs dont vous pourriez nous faire part ?

Lors de la reprise, le carnet de commandes avait un peu fléchi et le repreneur, qui n’était pas du métier, commençait à s’inquiéter pour l’avenir de l’entreprise. Dans les jours qui ont suivi, avant la signature, une commande équivalant à 8 mois de travail a été enregistrée ce qui a eu pour conséquence de l’en inquiéter davantage de peur de ne pas pouvoir l’honorer. Au final, cet épisode l’a rendu plus serein lorsqu’il a fallu signer.