Vendre, reprendre ou développer
son entreprise

Accueil > Témoignages > GuillaumeBeauregard

Témoignages

Guillaume Beauregard, cedant FUSACQ

Guillaume Beauregard, chef d'entreprise
Cède Studio Click - Web agency située à Paris


Dirigeant depuis fin 2007 de Cofisoft, Guillaume Beauregard souhaitait se séparer d’un actif non stratégique, sa filiale Studio Click, une web agency située à Paris.

« Je conseillerais à chacun des futurs cédants de veiller à ne pas être
« l’homme clef » de la société et donc de ne pas rendre la qualité de l’activité
dépendante de leur seule présence. »


FUSACQ : Pouvez-vous nous expliquer l’activité de votre entreprise ?

Guillaume Beauregard : Studio Click est une Web Agency créée en 2002 dont l’activité principale est la réalisation de sites Internet. Avant ce rachat, elle comptait 110 sites encore actifs et 60 clients parmi lesquels des grands comptes et des PME issus de tous les secteurs d’activités ainsi que des associations.



Pour quelles raisons avez-vous souhaité vendre votre société ?

Cette activité avait été acquise en 2006 par la Société CofiSoft que j’ai moi-même rachetée fin 2007. Après l’opération, je n’ai trouvé aucune synergie stratégique ni économique entre Cofisoft et Studio Click. La revente de la filiale était donc logique et souhaitable pour assurer un avenir à cette activité.



Pouvez-vous nous décrire les différents accompagnements dont vous avez bénéficié lors de votre cession (cabinets de conseils, experts comptables, proches…) ?

J’ai principalement bénéficié de l’accompagnement d’un expert-comptable, lui-même accompagné d’un juriste. Cette opération étant relativement simple à réaliser, je n’ai pas jugé nécessaire d’être entouré par toute une équipe expérimentée.



Quel type de repreneur recherchiez – vous ?

Une Web Agency capable d’assurer une reprise dans les meilleures conditions, soit de gagner rapidement la confiance des clients de Studio Click. Il était hors de question de les laisser dans une situation hasardeuse et risquer de les perdre.



En avez – vous rencontré plusieurs et quels ont été les critères de choix déterminants ?

J’ai rencontré 5 ou 6 candidats dont la quasi-totalité provenait de Fusacq. J’ai choisi celui qui acceptait le mieux mes conditions et qui me paraissait être le plus compétent pour assurer le suivi des clients.



Quand et comment avez-vous tenu au courant vos salariés de la cession ? Avez-vous fait rencontrer le repreneur à vos salariés avant la vente ?

J’ai très rapidement annoncé mon intention de céder à mes salariés d’autant que nombre des candidats repreneur que j’ai pu rencontrer ne comptait pas forcément les garder dans l’entreprise : c’était la moindre des choses de les prévenir ! Ils ont apprécié et ont rencontré le repreneur final qui les a somme toute conservés.


Comment ont ils reçu cette nouvelle ?

Sans surprise, la question de l’avenir de Studio Click ayant été soulevée très tôt après la reprise de CofiSoft.

Nom de la société cédée : Studio Click
Date de création de la société : 2002
Délais de recherche : 2 mois à partir des premières démarches
Raison de la cession : Divergence stratégique
Localisation : Paris
Age : 6 ans
Effectif de l’entreprise : 3 personnes


Comment se sont déroulées les négociations ?

Sans difficulté. La demande étant importante, le prix d’achat a rapidement atteint la fourchette escomptée.



Quand avez-vous commencé à évoquer le prix de cession ?

Dès les premiers échanges avec les acquéreurs potentiels car le prix de cession souhaité était évoqué dans l’annonce.



Quelles étapes de la vente vous ont paru les plus compliquées ?

Tout d’abord, la sélection des repreneurs qui semblaient avoir le bon profil et par ailleurs le moment où il fallait faire comprendre à certains que je ne souhaitais plus continuer avec eux.



Combien de temps avez-vous mis pour vendre votre entreprise depuis les premières démarches ?

J’ai mis deux mois pour vendre.



Quels conseils donneriez-vous aux cédants et aux repreneurs ?

Aux cédants, je leur dirais que chaque cas est particulier mais je pense qu’il faut avoir une conscience objective de la valeur de son entreprise, à la fois de ses véritables atouts et de ses faiblesses. Trop d’entreprises sont surévaluées par leur propriétaire parce qu’ils s’y sont fortement investi et y ont consacré beaucoup de leur temps. Par ailleurs, je conseillerais à chacun des futurs cédants de veiller à ne pas être « l’homme clef » de la société et donc de ne pas rendre la qualité de l’activité dépendante de leur seule présence.



Qu’allez-vous faire maintenant ?

Je compte injecter les fonds récupérés dans une prochaine acquisition qui serait à la fois synergique (= économies d’échelle) et économique (le bon prix) afin de me permettre de suivre mon plan stratégique.