par CLUBFUNDING

En 2016, l’empire du milieu ­détrônait les Etats-Unis, leader incontesté de la fintech, avec près de 8 milliards de dollars d’investissement. Lumière sur l’envolée du géant chinois.

Un système bancaire lacunaire favorable à l’émergence des alternatives

Totalisant 7,7 milliards de dollars d’investissements soit une hausse de 84% par rapport à 2015, la Chine vole la vedette aux Etats-Unis.

La Chine compte parmi les plus grandes banques du monde telles que ICBC ou encore Bank of China, et pourtant en raison de leur taille, elles restent peu dynamiques et peu attractives pour les investisseurs. De fait, mal desservis par le système bancaire traditionnel, les consommateurs chinois et les PME se tournent vers des alternatives innovantes, plus efficaces et mieux adaptées à leurs besoins.

Le système bancaire chinois peine à suivre le rythme imposé par la fintech. La croissance rapide des fintech en Chine est possible grâce à un volume très important des financements accessibles dans ce secteur.

La Chine : futur leader mondial du crowdfunding

La Chine dispose d’un potentiel réel avec ses 700 millions d’internautes ultra connectés dont la particularité tient au fait que 86% utilise internet depuis un smartphone ! Ce développement massif d’internet et du secteur high-tech conduit à fournir une base solide et propice à l’émergence de plateformes de crowdfunding en Chine.

Fin 2015, on comptait 2 612 plateformes ayant accordées près de 55 milliards d’euros (une hausse de 300% sur une année). Si toutes les plateformes ne sont pas jugées rentables, ces données témoignent bel et bien de la nécessité pour les investisseurs chinois de se tourner vers des circuits alternatifs pour pallier ce mauvais accès au prêt bancaire.

Évolution du cadre réglementaire chinois en matière de crowdfunding

La banque mondiale estimait en 2016 que le marché du crowdfunding chinois devrait atteindre une valeur totale d’environ 50 milliards de dollars en 2025.

Pour autant, ce développement se produit dans une zone de vide juridique : toutes les lois réglementant le crowdfunding restent à écrire. Et quand bien même, le gouvernement chinois voit dans les fintech le moyen de soutenir les banques traditionnelles, il reconnait également les problèmes qu’elles engendrent notamment les collectes de fonds illégales, escroqueries ou encore le manque de confiance des investisseurs.

Avec un environnement favorable et une évolution du cadre réglementaire, la Chine a d’ores et déjà démontré sa capacité à s’imposer sur le marché du financement participatif et tend à adopter une véritable place de leader.

Pour en savoir plus : http://blog.clubfunding.fr/le-geant-chinois-futur-leader-du-crowdfunding/