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Fusions-acquisitions : Quand la sécurité accroit les chances de réussite d’une transaction

par BRAINLOOP

Par Jérôme Villain, Senior account manager Brainloop France.

Malgré quelques fuites qui avaient ébruité les négociations, le rachat d’Opel/Vauxhall par le groupe PSA à General Motors, estimé à 1,8 milliards d’euros, a pu être validé et officialisé. Ces fuites d’informations n’ont pas impacté dans ce cas précis la finalisation de l’opération, mais ont été le rappel des risques qu’elles peuvent représenter pour ce type d’opération aussi bien sur le plan stratégique, que financier.

Le succès d’une telle opération repose bien évidemment sur des études approfondies, mais aussi sur un très haut niveau de confidentialité, tout échange tombant entre les mains d’un concurrent pouvant invalider l’opération et mener à son abandon – une situation aux conséquences potentiellement nuisibles étant donné les enjeux stratégiques que ces opérations représentent.

Pour des concurrents peu scrupuleux ou encore les cyber pirates, les nombreuses données sensibles mises en jeu en amont d’une telle opération représentent une véritable opportunité, et les entreprises se doivent de les protéger. Il ne s’agit pas de perdre du temps à récolter des informations, ni de prendre le risque de dévoiler ces données qui divulgueraient la stratégie.

Pourtant, ces données sensibles restent cruciales pour conduire la prise de décision et faire le choix de s’engager, ou au contraire d’abandonner un projet. Les risques liés à ce processus exigent dorénavant des outils de travail rigoureux et respectueux des réglementations.


Les opérations de fusion-acquisition ne sont pas sans danger. Au-delà d’un taux d’échec qui peut s’élever jusqu’à 50%, l’intrusion dans les systèmes, le piratage des emails, la perte de données sont autant de faits qui peuvent les bouleverser.

Selon un rapport de Trend Micro, 20% des entreprises dans le monde estiment que le cyber-espionnage représente la menace la plus importante à l’égard de leurs activités. Une réalité qu’est venue confirmer l’affaire Snowden. Il n’est donc pas négligeable de prendre en compte cette notion de risque qui peut compromettre l’intégrité de transactions.

Les fusions-acquisitions ne peuvent aboutir sans la mise en place, au préalable, d’un audit financier au cours duquel sont réunis un très grand nombre d’informations à analyser afin de confirmer la réalité économique.

Dans un second temps, un examen des risques non-financiers, telles que les données de marché ou encore réglementaires, technologiques et sociales, est également réclamé. Ce volume de données est tout à fait justifié pour évaluer les actifs et fixer un prix. Pour l’ensemble des services mis à contribution, ainsi que pour les partenaires externes il ne s’agit donc pas, de faire une quelconque rétention d’informations à ce moment clé. Qu’il s’agisse d’avocats, de consultants ou encore de financiers, tous ont des intérêts différents mais sont amenés à mobiliser du temps et des compétences sur cet ensemble de données pour associer leurs expertises et délivrer une conclusion sur la validité du projet. De nombreux échanges et partages de données sont clefs à cette conclusion mais la compromission de ce travail autour d’une même transaction peut mettre en danger les activités d’une entreprise, ainsi que son image et, au final, interrompre toute poursuite de discussion.

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