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Le dual track ou le plan B des startup
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Le dual track ou le plan B des startup

Les start-up prennent maintenant l’habitude de tester en même temps les 2 principales stratégies de cession au choix sur le marché. Il s’agit de la levée de fonds et du rachat, ce, afin de minimiser les risques relatifs à l’investissement dans les entreprises.

A-t-on vraiment besoin de lever de fonds ? Apparemment, oui, si l’on croit l’habitude que prennent maintenant les startup. En effet, ils optent de plus en plus pour le dual track ou littéralement le double approche. On parle du concept via lequel demander en même temps aux investisseurs et aux potentiels acheteurs de tester l’attrait du marché. Cela signifie mettre en concurrence des fonds d’investissement et des industriels pour décider d’une levée de fonds ou d’une vente de l’entreprise. Il consiste aussi à mettre en compétition des fonds de LBO et des industriels afin d’opter pour un LBO ou pour une vente. Elle peut également se faire entre des experts de la cotation et des industriels pour choisir entre la Bourse et la vente.

En agissant ainsi, l’entrepreneur souhaite connaître ce qu’il adviendrait s’il conclut avec des fonds ou s’entend avec des industriels. Une telle démarche a, depuis un moment, agacé les investisseurs. En effet, de jeunes pousses prometteuses leur ont filé entre les doigts à cause de cette manœuvre. Celles-ci se sont laissées acquérir au plus offrant en dépit des termes d’investissement attrayants qui leur ont été proposés. Elles ont aussi opté pour le rachat en dépit d’un avenir boursier intéressant qu’on leur promettait.

2 phénomènes en sont surtout la cause. Les industriels proposent trop tôt des offres d’achat tant que la valeur de l’entreprise convoitée reste encore à leur portée. Les entrepreneurs veulent, de leur côté, en obtenir un coquet montant et ne disent pas non devant des centaines ou des millions d’euros en cédant de leurs parts.

Un spécialiste en dual track a d’ailleurs décrit ces entrepreneurs comme des trentenaires intelligents qui dirigent eux-mêmes leurs entreprises à très fort potentiel. Comme ils appartiennent souvent à des familles aisées, ils n’ont urgemment pas besoin d’argent. Ils ne disent toutefois pas non à des propositions de rachat alléchantes.

Pourtant, encore très récemment, le cash out n’était pas vu d’un bon œil dans l’Hexagone. Les investisseurs le considéraient comme le signe d’un désintérêt de la part de l’entrepreneur. C’est comme s’il ne croit plus en l’aboutissement de son projet.

Il était évident que les entrepreneurs n’ont pas beaucoup de choix pour sortir de l’equity story de leurs propres enseignes. Ils recourent ensuite au dual track suivant les préconisations de leurs conseils et au détriment de leurs investisseurs. Ces derniers ne s’en rendent compte que trop tard, lorsque l’entreprise est rachetée.

Cette procédure inhabituelle devient pourtant à la mode avec l’inclusion du cash out partiel dans les termes d’investissement proposés pendant les levées de fonds. Y recourir est devenu normal, tout le contraire de ce qu’on disait quelques années auparavant. Ainsi, l’entrepreneur n’est plus obligé de se concentrer uniquement sur la valorisation de son entreprise. Il peut penser à d’autres perspectives d’avenir pour son projet. Désormais, il peut choisir la meilleure option stratégique favorable au développement de son enseigne et non plus à sa valorisation à un moment déterminé.

La communication pour une meilleure anticipation

Désormais, on ne fait plus de dual track dans le dos des investisseurs. On le plébiscite même dès qu’une start-up se prépare à une levée de fonds afin de prévenir les risques d’échec. Récemment, quelques transactions de taille ont même pu être réalisées grâce au dual track. C’est le cas du rachat de Cheerz par Cewe en 2018 ou celui de Snips par Sono une année plus tard. Il y a aussi le rachat de Shine par Société Générale en 2020.

Tant l’entrepreneur que les investisseurs trouvent en effet leur compte dans le dual track. La démarche requiert cependant une bonne communication pour être menée à bien. Si mal expliquée, elle peut faire reculer un potentiel investisseur. Il importe ainsi de faire passer clairement le message aussi bien aux investisseurs qu’aux potentiels partenaires financiers.

Le dual track permet ainsi aux investisseurs de tester les possibles options de sortie. C’est surtout le cas lorsque la start-up concernée n’a pas l’étoffe d’une licorne. Grâce à cette stratégie, elle peut trouver des opportunités favorables à son développement. Ses actionnaires peuvent ainsi la valoriser selon les options qui s’offrent à eux et suivant les investisseurs. Le dual track est également nécessaire pour jauger si :

la liquidité de la participation est contextuelle,

si elle satisfait au besoin de l’industriel à un moment bien précis,

si elle est structurelle,

si elle constitue un enjeu stratégique pour l’industriel.

Des fois, le dual track est inévitable pour l’entrepreneur et ses actionnaires. C’est surtout le cas quand un industriel vient se mettre au travers du processus de levée de fonds en proposant entre autres de racheter l’entreprise.

Confirmer le choix favorable

Bon nombre d’entrepreneurs choisissent pourtant de faire du dual track pour des raisons précises. En procédant comme tel, ils peuvent confirmer la 1ère option choisie au départ dès que les propositions reçues satisfont à leurs besoins. C’est le cas qu’il s’agisse d’un rachat ou d’une levée de fonds, d’un LBO ou d’une vente, etc.

Les entreprises ne disposent pourtant pas toutes des mêmes moyens. Quand une entreprise est à fort potentiel et est promue à un bel avenir, le dual track sera plus conséquent. En effet, elle intéressera de nombreux acquéreurs potentiels. Il lui sera alors plus facile de solliciter les industriels susceptibles d’être intéressés tant par son côté stratégique que celui financier. Les possibilités de sortie seront plus nombreuses, la raison pour elle d’être bien portante pour espérer un quelconque financement.

Elle ne doit pourtant pas perdre espoir si se trouve dans le cas contraire. Le marché offre mille possibilités de rachats ou d’investissements, les acteurs prêts à le faire ne manquent pas. Il faut juste bien comprendre le contenu des cahiers des charges de chacun. Aussi, si les fonds actionnaires ont urgemment besoin d’argent ou si les entrepreneurs comptent vendre, le dual track est plus que nécessaire. En procédant ainsi, ils peuvent dénicher l’offre la plus intéressante, quel que soit le type de transaction.

Par ailleurs, un industriel peut voir en une petite entreprise une occasion de rachat intéressante, car à prix accessible. Celle-ci peut pourtant offrir de jolies perspectives de croissance, surtout, si épaulée ou financée. Dans ce cas, le dual track compense les entreprises en difficulté qui auraient souhaité être des licornes.


Pour en savoir plus : https://www.a-finance.fr/le-dual-track-ou-le-plan-b-des-startup


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