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Les 4 façons possibles de diriger une PME : choisissez la plus efficace et la plus proche de votre « style »
Gilles Lecointre / EYROLLES
LIBRAIRIE EYROLLES
55-57-61 Boulevard Saint-Germain - 75005 Paris
Tél : 0 321 79 56 75
Contact(s) : Auteur : Gilles Lecointre
www.eyrolles.com
 
 
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Les 4 façons possibles de diriger une PME : choisissez la plus efficace et la plus proche de votre « style »



Tout comportement managérial peut se caractériser par deux dimensions psychologiques, celle du caractère propre au dirigeant (plutôt César imperator, ou plutôt soumis) et celle du style de la communication régnant entre le décideur et les exécutants (plutôt ouvert à la discussion ou plutôt à sens unique). On pourrait résumer en parlant d’un axe vertical du « je » (moi patron) et d’un axe horizontal du rapport « nous » (collectif employés) avec le « je ».
Ces deux axes permettent d’ordonnancer de façon aisée les quatre principaux modèles de management que l’on rencontre sur le terrain entrepreneurial.







Essayons d’en décrire les principaux traits et observons leur efficacité respective.

Le modèle autocrate (dominant / fermé), ou militaire, se définit par un pouvoir central très fort et vertical (toujours de haut en bas) : je décide seul, je contrôle tout à priori, je définis un organigramme strict et inamovible . Les employés sont tous des subalternes, de simples exécutants de procédures rigides, sans possibilités d’initiative. Résultat ? Une organisation figée, monolithique qui ne s’adapte pas. On agit que par réaction aux événements, de façon brusque, en privilégiant toujours la référence au passé. Ce n’est donc pas très efficace très peu motivant.

Le modèle « déprimé » (dominé / fermé) est celui où un dirigeant « fatigué » isolé laisse faire, ne tranche jamais et s’enferme dans mon bureau ; l’organigramme historique est bien suffisant, et je ferme les yeux s’il n’est pas respecté ; on ne change rien aux règles et usages en place. En réaction, le employés livrés à eux-mêmes, se débrouillent pour faire face aux problèmes quotidiens sans en référer au patron ; ils ne prennent plus d’initiatives ; on regarde le temps passer, on espère que le ciel ne va pas tomber ! Résultat ? Une organisation en recul, les événements extérieurs sont subis sans réactions, les produits ne sont plus adaptés, les clients partent….Tout cela est le signe d’une organisation malade au bord de l’agonie.

Le modèle « copain » (dominé / ouvert) avec un patron autogestionnaire candide prenant l’avis de tous et ne décide rien, ne définit aucun organigramme, tout le monde est interchangeable, il n’existe pas de procédures, je fais confiance et ne contrôle pas…. Donc, des employés rois, sans boussole. Tout le monde s’agite de son mieux. On ne sait pas très bien où on va mais on y va de bon cœur. Résultat ? Une inorganisation bouillonnante sans priorité qui répond au jour le jour aux urgences et sollicitations. Vu de l’extérieur, une ruche qui aurait perdu sa reine… Sympathique mais pas très efficace et dangereuse à terme.

Le modèle « démocrate » ou « associatif » (dominant / ouvert) avec un patron qui consulte et assume pleinement les décisions ; il décide après avoir recueilli l’avis des personnes concernées, il délègue l’exécution, il contrôle par sondage et à posteriori, les procédures discutées et établies en commun. En réponse, des employés responsables, travaillant ensemble, chacun a sa place et son rôle défini, on peut discuter et avoir des idées, on se sent associer à la marche de l’entreprise. Résultat ? Une organisation efficace, toujours en mouvement qui anticipe les évolutions du marché, s’y adapte, qui suit un plan d’action avec des objectifs collectifs et leur traduction individuelle.

En guise de conclusion de ce panorama des différents types de management possibles et rencontrés quotidiennement, retenons quelques principes complémentaires. Plus on est petit plus on doit compter sur les autres et les organiser. Pour être « collectif » il ne faut pas être isolé. Le style du dirigeant a un impact considérable sur l’efficacité de la Pme. La diversité des compétences est supérieure à l’association de semblables qui s’entendent trop bien. La présence d’un « second » participe du sain principe de délégation et de relais d’information. Un «  bon patron» est celui qui assume la responsabilité du pouvoir de décider, tout en associant son personnel en amont (consultation) et en aval (adaptation).

Enfin ayons à l’esprit que le turnover du modèle de management de type «  associatif dans une entreprise indépendante est trois fois inférieur à celui constaté dans les grandes entreprises. A méditer avant d’agir.


Pour en savoir plus : http://www.eyrolles.com/Entreprise/Livre/gerer-son-entreprise-avec-succes-9782340034068


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